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L'expansion phénicienne

Les multiples campagnes de fouilles archéologiques entreprises pendant des années, tout autour de la mer Méditerranée et sur divers sites, ont dévoilé la présence de vestiges phéniciens et puniques dans la majorité des villes côtières. Mais faut-il se baser uniquement sur ces données archéologiques pour reconstituer l'histoire de l'expansion phénicienne ?

Navire Phénicien, Par J. Achkar, © Les Phéniciens

Longtemps, les historiens se sont posés la question à savoir la nature des installations phéniciennes parsemées ça et là autour du bassin méditerranéen. Longtemps, ils ont essayé de comprendre les motivations qui ont amené ce peuple à braver les dangers et à se lancer sur l'eau vers la découverte de nouveaux horizons. Pour y répondre à ces questions il fallait s'appuyer sur les deux moyens qui étaient à leur disposition : les sources écrites (les textes anciens) et la documentation archéologique.

l'Odyssée d'Homère -  British Museum
l'Odyssée d'Homère - British Museum

Les textes de l'Antiquité représentent, comme toute archive, une référence de base vue son rapport contemporain aux événements, mais qui doivent être analyser dans leur contexte historique. Dans les archives égyptiennes et mésopotamiennes les spécialistes ont retrouvé des textes évoquant les marins phéniciens (le voyage d'Ounamon, l'expédition du pharaon Néchao, la ballade en mer organisée par les armateurs arwadiens pour l'empereur assyrien Tighlatphalasar). L'Ancien Testament nous a légué l'Élégie du prophète Ezéchiel qui a peint la richesse de la cité de Tyr la comparant à un navire 'au cœur des mers'. De son côté, L'Odyssée décrit les Phéniciens, ces marins habiles, les qualifiant aussi de marchands retors et même de pirates. Il est important de savoir qu'entre éloges et critiques, il faut discerner les jalousies, convoitises et rivalités de l'époque.


La documentation archéologique nous a plutôt réservé les preuves matérielles quoique peu nombreuses : pièces de monnaies sur lesquelles furent retrouvés les dessins de bateaux et navires, les poteries et céramiques qui servaient aux transports des denrées et des produits comestibles, les quelques bijoux ou pièces d'art ou d'artisanat. Ces vestiges restent quant même limités par les informations qu'ils peuvent donner. Ils ne permettent pas de connaître le contenu des trafics pour la simple raison que la plupart des produits échangés (céréales, huiles, vins, textiles,...) ne se sont pas conservés, se constituant en grande partie des matières dégradables. Il n'y a que le métal qui pouvait résister à l'usure des siècles mais il a été souvent réutilisé(1).

Monnaie - Bateau Phénicien
Monnaie - Bateau Phénicien


Les raisons de cette expansion

Les historiens étaient partagés sur la question. Certains d'entre eux ont attribué cette aventure maritime au relief géographique qui prenait les cités phéniciennes en tenaille, entre la mer et les chaînes de montagnes du Liban et de l'Anti-Liban, réduisant ainsi leur territoire. D'autres voyaient dans la position stratégique de ces cités, construites sur des promontoires en face de la mer (Byblos, Sidon, Beyrouth, Sarepta,...) ou sur des îles (Arwad, Tyr), une prédisposition à un contact avec cette mer qui leur semblait une alliée plus docile à traverser que la chaîne des montagnes. Cette image des Phéniciens ancrés au bord de la mer ou sur les îles et ne quittant leurs cités que pour sillonner la Méditerranée n'obtînt pas l'unanimité des historiens. Quelques-uns voyaient en eux des commerçants aussi bien tournés vers les expéditions terrestres que maritimes(2).

D'autres encore défendent la thèse selon laquelle les Phéniciens ont pris la mer pour échapper au pouvoir politique en place (égyptien, hittite, assyrien, babylonien, perse,...). C'est leur amour de la liberté et de l'indépendance qui les poussa à prendre les voiles. Mais cette thèse reste fragile, sachant bien que la majorité des expéditions accomplies par les Phéniciens fut encouragée et même monnayée par les pouvoirs politiques et les alliances.

La cause économique semble toutefois la plus logique et la plus acceptable. Les Phéniciens ne possédant pas de matières premières (mis à part le bois de cèdre, les produits agricoles et le murex pour la fabrication de la pourpre), les marins sillonnaient la Méditerranée à la recherche des mines d'argent, d'étain et de cuivre. Ces matières, indispensables à l'industrie, étaient achetées à faible prix et par la suite, une fois transportées et travaillées, revendues à des taux bien élevés. Diodore de Sicile écrivit à ce sujet : "Le pays des Ibères contient les plus nombreuses et les plus belles mines d'argent que l'on connaisse. Les indigènes en ignoraient l'usage. Mais les Phéniciens, venus pour faire du commerce, achetèrent cet argent en échange d'une petite quantité de marchandises. L'ayant porté en Grèce, en Asie et chez les autres peuples, ils acquirent ainsi de grandes richesses".

Ce qui motivait les Phéniciens fut avant tout leur amour du contact et des échanges. Fins commerçants, ils ont essayé de relier la mer et la terre. Ils ont cherché à créer un réseau commercial à travers la Méditerranée. Ils ont fondé des comptoirs de commerce situés à faible distance les uns des autres pour faciliter les escales et les approvisionnements. Le commerce phénicien pourrait être qualifier de "commerce de redistribution". Au contraire des Grecs qui étaient motivés par l'implantation, les Phéniciens ont toujours été à la recherche de marchés. Ils étaient les transporteurs et les intermédiaires du monde Antique.

Cette aventure maritime exigeait tout de même, en plus du courage et de la motivation économique, la connaissance des techniques spécifiques à la navigation. Elle supposait aussi la construction de navires et bateaux compatibles avec les trajets à effectuer et assez solides pour tenir en mer.



La navigation phénicienne

Pour mener avec succès la navigation et le commerce, il fallait aux Phéniciens la conjonction de trois facteurs : un bon usage des îles, un bon usage des courants maritimes et de bons bateaux. Au tout début, la découverte de la mer s'est faite par petites étapes, en appliquant le principe du petit cabotage. Ce système de navigation s'effectuait à proximité de la façade maritime, en vue des côtes, reliant deux ports de moins de 25 à 30 milles marins. De ce fait, les marins utilisaient des embarcations de moindre tonnage, en fonction de la distance à couvrir et de la charge à transporter.

Afin de pouvoir élargir leur champ de navigation, les marins phéniciens ont commencé par s'approcher des îles qui étaient à mi-chemin entre leurs cités et les autres régions du monde antique. La Méditerranée offrait cette possibilité : dans le bassin oriental, les continents (Europe, Asie et Afrique) sont reliés les uns aux autres par des îles qui morcèlent l'espace et raccourcissent les étapes tout particulièrement dans la moitié nord d'où la navigation vers l'Ouest se faisait par Chypre, la côte d'Asie Mineure, la Crète et les îles de la mer Égée. On raconte que Cadmos, parti à la recherche de sa sœur la princesse Europe enlevée par Zeus, suivit ce même parcours.

Au-delà des îles grecques les étapes devinrent plus longues. Les marins appliquèrent alors le système de navigation au long cours, elle se faisait à une distance beaucoup plus grande des côtes mais en gardant autant que possible la terre en vue. Pendant la nuit, quand l'itinéraire ne permettait pas de s'arrêter, l'orientation du navire était assurée par l'observation de la constellation de la Petite Ourse et particulièrement l'Étoile Polaire, connue dans le monde antique sous le nom d'Étoile phénicienne. Par contre, ces navigateurs devaient effectuer régulièrement des escales, indispensables à l'approvisionnement en vivres et aux éventuelles réparations(3), d'où la prolifération des comptoirs phéniciens tout autour de cette mer Méditerranéenne et au-delà des colonnes d'Hercule, l'actuel détroit de Gibraltar.

Bateaux Phéniciens -  Projection Byblos
Bateaux Phéniciens - Projection Byblos

Les bateaux phéniciens étaient de divers types et naviguaient à la voile carrée. La rame était réservée aux manœuvres complémentaires : entrées et sorties des ports, virements de bords, abordages. Les navires de transport, utilisés pour les activités commerciales, furent appelés gauloï (ronds) par les Grecs, en raison de la rondeur de leur coque. Leur capacité de charge était très grande et leurs dimensions correspondaient à environ 20-30 mètres de long et 6-7 mètres de large. La poupe était arrondie et se terminait par un ornement en queue de poisson ou en volute. La proue, elle aussi curviligne, était décorée d'une frise zoomorphe (tête de cheval ou d'hippocampe). Sur le flanc de la proue étaient représentés deux yeux qui avaient une double valeur symbolique : rendre la route visible et intimider les ennemis.

La propulsion de ces navires était assurée par un grand mât, qui soutenait une voile fixée par une vergue et orientée en fonction de la direction du vent. La navigation dépendait d'un gouvernail constitué d'une rame à grandes pales asymétriques, disposée à gauche, à proximité de la poupe. Sur le pont se trouvait l'abri de l'équipage (vingt hommes) et la cuisine de bord.

Quant aux navires de guerre, ils étaient plus étroits que les navires de commerce. La poupe était semblable à celle des navires de commerce tandis que la proue en différait sensiblement. Elle formait la partie la plus importante du navire et constituait une arme offensive pour le combat. A l'extrémité se trouvait l'éperon ou rostre, pointe de bronze qui servait à briser les flancs des navires ennemis. La propulsion des navires de guerre était plus complexe, car il était indispensable, au cours de la bataille, d'évoluer et de changer de cap brusquement afin de frapper l'ennemi avec le rostre, en évitant soi-même les coups portés par les navires adverses. Pour cette raison, deux mâts se dressaient sur le pont : celui du centre portait la grand-voile et un autre, situé à la proue, portait une petite voile et permettait de piloter le navire même avec des vents transversaux.



La poterie et le commerce

Le navire phénicien le plus ancien et le plus élémentaire était la pentécontore. Elle avait une longueur d'environ 25 mètres, un équipage de 50 rameurs (également répartis des deux côtés), auquel il faut ajouter le commandant, le second, le pilote ainsi que les hommes qui manœuvraient les voiles et dont le nombre ne dépassait pas dix. Mais le navire le plus célèbre reste la trirème, maîtresse incontestée de la Méditerranée entre le VII et le IV siècle av.J.C.. Ce navire pouvait recevoir un équipage d'environ 180 hommes. Les navires qui suivirent, la quadrirème et la quinquérème, furent construits par les chantiers navals de Carthage. Les équipages de ces navires étaient respectivement de 240 et de 300 hommes, affectés à 4 et 5 rangs de 30 rames de chaque côté, plus les marins charger de manœuvrer les voiles. La vitesse maximale que l'on pouvait atteindre, grâce à l'usage simultané de deux modes de propulsion - voile et rame - et seulement sur des petits parcours, était de 5 à 6 nœuds (4).

Port Antique de Carthage
Port Antique de Carthage

Grâce aux fragments, en terre cuite, trouvés dans les habitats ainsi que les vases découverts dans certaines nécropoles, les archéologues ont pu apporter des nouvelles données sur la vie quotidienne, sur les rites funéraires mais surtout sur l'artisanat et le commerce.

Comme il a été déjà signalé dans l'article consacré à l'art phénicien, la céramique phénicienne dérive de la poterie syro-palestinienne de la fin de l'âge du bronze. Elle se caractérise par son aspect décoratif basique qui la laisse loin du décor artistique précis de la céramique grecque. Les Phéniciens dessinaient sur les jarres des formes identiques qui étaient ensuite décorées de diverses façons. La vaisselle était vernie ou engobée soit en partie soit en totalité. On peut distinguer plusieurs types : les céramiques revêtus d'un vernis rouge ou noir, celles décorées de vernis noir sur fond rouge ou celles en vernis blanc sur fond crème. Pour les engobes, il existait des modèles peints en rouge et noir poli ainsi que des formes décorées en noir et blanc.

Pour ce qui est des formes, elles étaient limitées à la présence d'une anse ou d'un pied. Ces formes en usage étaient destinées à l'utilisation domestique, commerciale et funéraire. Certains de ces ustensiles pouvaient même avoir plusieurs fonctions : par exemple, une grande amphore servait dans le commerce (transport des denrées alimentaires, de l'huile ou du vin), elle était réutilisée pour un usage domestique (pour contenir l'eau) et par la suite cette même amphore était employée comme ossuaire ou cercueil pour un enfant.

La céramique phénicienne se composait de plusieurs modèles qu'on peut regrouper en deux formes :

- Les formes ouvertes : les tasses, gobelets, plats, marmites, mortiers,... qui servaient spécialement pour la cuisine :

- Les formes fermées : les amphores, cruches, cratères, ... étaient destinées au transport de céréales, de l'huile d'olive, et du vin. Les petits flacons contenaient les parfums et onguents, les lampes à huile (en forme de coquillages) étaient dotées d'un ou deux becs.

Dans les prochains articles, nous reparlerons de l'évolution de cette céramique phénicienne avec la fondation de Carthage, l'apport des nouvelles formes qui lui valurent le nom de céramique phénicienne occidentale.



Les installations en Méditerranée

"Ceux qui habitaient le pays de Canaan et que les Grecs, depuis Homère, nous apprirent à nommer Phéniciens semblent avoir profité des effets induits par la terrible invasion des Peuples de la mer autour de 1200 av. J.C. et par la chute de la thalassocratie mycénienne. C'était à l'aube de l'âge du Fer ; la Méditerranée était déserte. Les Phéniciens en profitèrent, eux qui disposaient alors d'une marine performante grâce aux progrès techniques enregistrés dans le domaine de la navigation. Ils semblent avoir su très tôt lire le firmament. Après avoir été longtemps réduite au cabotage, la marine phénicienne se sentait en mesure d'affronter le large"(5).

Ce paragraphe regroupe, en quelques lignes, toutes les raisons et dispositions qui ont amené les Phéniciens à quitter leurs cités et à sillonner les mers. Mais la question, à laquelle les historiens et archéologues sont restés longtemps partagés, est celle de l'ancienneté des installations phéniciennes sur le pourtour méditerranéen. Certains d'entre eux défendaient la supériorité phénicienne tandis que d'autres ramenaient ces installations à la même période que celles des Grecs. Les nouvelles découvertes archéologiques sont venus renforcer la première thèse affirmant l'antériorité de l'expansion phénicienne.

Le but des Phéniciens était la découverte de nouvelles contrées ainsi que des matériaux susceptibles d'enrichir leur commerce. Leurs installations se limitaient à des comptoirs où ils pouvaient se ravitailler avant de poursuivre leurs expéditions. le mouvement agricole se développa comme auxiliaire à ces comptoirs pour assurer les approvisionnements en vivres. A l'inverse des Grecs qui s'installaient en colonies, les Phéniciens se contentaient de ces points d'escales, constitués comme des relais(6) dans une optique commerciale, pour faciliter le contact avec les populations voisines. Le noyau de l'établissement phénicien était le sanctuaire qui était leur façon de se mettre sous la protection d'une divinité (Astarté, Baal, Melqart, ,...) lorsqu'ils s'installaient quelque part.

Comme nous l'avons signalé plus haut, le début de l'aventure maritime était limitée au cabotage et à la navigation côtière. La première vraie escale fut basée à Chypre (l'île du cuivre). Les fouilles évoquent une présence phénicienne au moins dès le IX°siècle . Le centre principal fut Kition mais il y eut d'autres comptoirs à Paphos, Tamassos ainsi que dans d'autres villes.

Après Chypre, les marins phéniciens s'aventurèrent dans l'archipel de la mer Égée. Homère mentionne des comptoirs commerciaux, des points d'appui fondés par des marchands. la Crète, l'Eubée et les îles de la Dodécanèse semblent avoir conservé certaines des traces de cette présence à l'aube du premier millénaire(7). Entre légende(8) et histoire, nous pouvons dire que lors de ces premiers échanges les Grecs apprirent à utiliser l'alphabet phénicien qu'ils adaptèrent par la suite à leur propre langue.

Au fur et à mesure des années les installations phéniciennes se développèrent autour du pourtour méditerranéen. Le récit d'Ounamon évoque l'activité des armateurs sidoniens et giblites dans le port de la nouvelle capitale égyptienne de Tanis, située sur le delta du Nil et cela avant même le début du Ier millénaire. Quant à Hérodote, il parle d'un "camp tyrien" basé à Memphis et un sanctuaire d'Astarté.

D'autres comptoirs phéniciens émergèrent sur la côte de l'Afrique du nord, certains se sont, par la suite, transformés en grandes et puissantes cités :

Tout au long de leur avancement, les Phéniciens se sont installés également sur les îles, grandes places stratégiques sur leur chemin d'évolution : à Malte (Tas Silg), en Sicile (Motyé), en Sardaigne (Cagliari, Tharros, Nora), sans oublier les îles espagnoles (Cadix, Ibiza) le pays des métaux et des richesses (l'or et l'argent). Les navires phéniciens franchirent aussi les colonnes d'Hercule et allèrent jusqu'en Bretagne et en Cornouaille à la recherche des mines d'étain.



Les voyages exploratoires

En plus des voyages commerciaux, les Phéniciens se sont intéressés à la découverte de nouveaux horizons. Ces voyages exploratoires ont pu s'accomplir grâce à l'appui financier et à la participation d'alliés fortunés. Parmi ces voyages nous citons, les expéditions effectuées (vers le X°siècle av. J.C.) en collaboration entre le roi Hiram de Tyr et Salomon, en direction du pays d'Ophir, vraisemblablement en Afrique orientale d'où ils auraient rapporté de l'or. Les nouvelles découvertes archéologiques laissent supposer que le port de départ fut peut-être celui de Jeziret Fara'un, au sud-ouest d'Eilat, sur un îlot dont le site rappelle les implantations phéniciennes(9).

Colonnes d'Hercule - Ceuta
Colonnes d'Hercule - Ceuta

Un autre voyage, toujours en direction de l'Afrique, fut financé par le pharaon Néchao II à la fin du VII°siècle av. J.C.. Selon Hérodote, ils seraient partis d'un port égyptien sur la mer Rouge, auraient contourné l'Afrique pour passer, trois années après leur départ, les colonnes d'Hercule (l'actuel Gibraltar). Ces voyages ne purent être attestés d'une façon scientifique mais en revanche ils témoignèrent de la renommée acquise par les explorateurs phéniciens. Ajoutons à ces deux voyages, ceux des Carthaginois, le voyage d'Himilcon vers les îles oestrymnides et britanniques, en contournant la côte nord-ouest européenne, ainsi que le célèbre périple du roi Hannon, qui s'aventura dans les eaux de l'Océan Atlantique, au V° siècle. Cette aventure semble être la plus véridique grâce aux traces archéologiques découvertes sur la côte marocaine et spécialement à Mogador. De 2008 à 2010, Phoenicia, le bateau d’expédition conduit par Philip Beale, recrée les conditions d’époque afin d’effectuer la circumnavigation de l’Afrique, accomplie par les Phéniciens en 600 av.J.C.







(1) Cf. Gras, Rouillard & Teixidor, L'univers phénicien, Editions Hachette, 1995. Retour texte
(2) Cf. F. Briquel Chatonnet & E. Gubel, Les Phéniciens aux origines du Liban, Gallimard, 1998. Retour texte
(3) Cf. P. Bartoloni, "Les Navires et la Navigation", dans Les Phéniciens, sous la direction de S. Moscati, Stock, 1997. Retour texte
(4) Ibid. Retour texte
(5) M.H.Fantar,"les Phéniciens et la Méditerranée" dans Liban l'autre rive, p.117. Retour texte
(6) Cf. M.Gras et autres, op.cit., p.140. Retour texte
(7) Cf. F.B-C. & E.G., op.cit., p.93. Retour texte
(8) La légende de Cadmos parti à la recherche de sa sœur la princesse Europe enlevée par Zeus. Retour texte
(9) Cf. F.B-C. & E.G., op.cit., p.89. Retour texte

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